Mai 2022 Mai 2022
Édito
Tu l’as sans doute remarqué, on parle pas mal des mouvements de jeunesse en ce moment, dans la presse. Sujet : les camps 2023 et notre recherche active d’endroits.
Tu le sais, évidemment, l’été 2023 sera un peu moins facile à organiser que d’habitude. Changement de dates pour le traditionnel "camp début juillet" pour certains ; difficulté de trouver un endroit pour d’autres ; rupture de stock encore plus rapide que d’habitude à Naninne (bah oui… des centaines de camps qui ne pourront plus partir début juillet, ça va faire encore plus de demandes à Naninne la seconde quinzaine de juillet, c’est mathématique). Et j’en passe. Mais ce qu’il y a de bien, dans nos mouvements, c’est que tout finit toujours par s’arranger. Alors pour que cette issue heureuse puisse s’accomplir, ta fédération s’active. Comment ? Voici quatre exemples.
En lançant des appels avec nos propres moyens de communication. Le communiqué de presse, qui est à la une depuis quelque temps dans différents medias, en est un exemple.
En modifiant quelque peu le processus de déclaration de camp l’an prochain, pour avoir plus vite une vue globale des problèmes que vous rencontrez, et pouvoir plus vite t’aider à les résoudre.
En permettant à chaque unité de recevoir une tente, pour commencer ou continuer sa réserve, anticipant ainsi les problèmes de Naninne.
Mais on a beau faire tout ça, si chaque unité ne se lance pas à l’eau avec nous, on fera ça pour rien. « Ouais mais moi, mon camp, il est fin juillet, donc pas de stress. » Faux. Le stress, il est global. Ce n’est pas une question d’une unité en stress à côté d’une unité cool. Parce que les camps de cette fédé, c’est l’affaire de chacun. « T’es mignonne, mais qu’est-ce que tu veux que je fasse ? Je vais quand même pas partir en aout pour laisser ma place ? » J’ai pas dit ça. Mais tu peux te poser quelques questions, simples. De type :
Évidemment, peut-être que toute cette réflexion est déjà en cours chez toi. Pour t’aider, on a envoyé un maxi kit d’accompagnement à tous les staffs d’unité, pendant les vacances de printemps. Et si t’es déjà là-dedans, sache que tu fais la fierté de cette fédération. MERCI ! Et pour toi qui n’y est pas encore, il n’est pas trop tard ! L’important, c’est que chacun accepte que OUI, c’est son problème cette réforme des rythmes scolaires, même si son camp est fin juillet.
Alors oui, parfois, on est vraiment casse bonbons avec nos trucs du genre « signe absolument ton CQA », « remplis ta déclaration de camp pour telle date » ou « lance-toi dans la réflexion, même si ton camp n’est, à première vue, pas concerné », mais crois-moi :
Parce que finalement, piloter une fédération, c’est vraiment ça. C’est regarder l’ensemble avec une vue hélicoptère, et s’assurer que chaque section puisse vivre sereinement du scoutisme (et un camp de feu), protégée par des assurances solides qui ont confiance en nous, avec des bourgmestres (entre autres) qui nous soutiennent, des partenaires commerciaux qui nous aident, une presse qui développe une image positive de ce que vous faites, etc. Mais surtout, des enfants fiers d’être là, épanouis, bien dans leurs baskets (j’y reviendrai dans l’édito du Ça se discoute papier de juin), et des parents heureux du choix qu’ils ont fait de mettre leurs enfants chez nous.
Si tu prends le temps de regarder cette fédé se battre avec la réforme des rythmes scolaires, tu comprendras vite le rôle essentiel que tu as à jouer avec nous pour que chaque enfant de cette fédé puisse avoir un camp organisé pour lui l’an prochain. Alors, on va le faire ensemble, oui ou non ?