Édito

Il est toujours difficile de faire un édito pour ton magazine préféré. La pression de ne pas se planter, l’envie de parler de choses enthousiasmantes mais un peu sérieuses quand même. Aujourd’hui, j’avais envie de te parler d’un évènement majeur de cet été : la Conférence européenne du scoutisme, à laquelle j’ai eu la chance de participer avec la délégation belge.

Parce que Les Scouts ont œuvré depuis plusieurs années à mettre en place de nombreuses facilités, il est aujourd’hui possible, pour un homme ou une femme, d’accéder à toutes les fonctions de notre fédération. Il m’a donc été permis en tant que présidente maman de jeunes enfants, d’embarquer mes futurs scouts avec moi en conférence. Et je ne peux que me réjouir de constater que nous étions nombreux à avoir embarqué nos petits bouts. C’était beau de voir à quel point l’égalité des genres, priorité de notre contrat, est aussi une priorité à tous les niveaux du scoutisme.

Cette Conférence a été intéressante à bien des égards. Avec des pratiques qui sortaient de nos habitudes. Par exemple cette demande des organisateurs que nous soyons tous munis d’un certificat « À l’abri de la maltraitance », preuve de notre participation au module d’e-learning sur le sujet. « Chaque scout est traité avec bienveillance », encore une priorité que nous partageons.

Nous y avons été nourris sur bien des sujets qui nous occupent actuellement. L’arrivée du 8^e point de la méthode (et notre plateforme Scoutmain sur le point de sortir), la présentation du prochain forum sur l’éducation non-formelle (auquel nous serons en décembre) et son focus sur la formation de jeunes adultes, la découverte de nombreux services offerts par l’Organisation mondiale du mouvement scout (OMMS) pour soutenir les bénévoles dans diverses thématiques : communication avec eux (bientôt notre appli ❤️), e-learning, digitalisation…

Mais tout cela nous ferait presque oublier le cœur de la conférence. C’est avant tout le moment de faire le bilan des trois années écoulées, de valider le plan triennal du Comité européen et d’en élire les membres. Quarante associations présentes (soit toutes), qui ont permis de grands moments de démocratie, emplis de bienveillance, de dialogue, et de construction collective. De quoi se sentir réellement acteurs de notre mouvement mondial.